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Qu'est-ce que le spiritisme ?
Le spiritisme ne relève pas de la magie, de la superstition ou de l'occultisme. Le spiritisme est une science basée sur l'observation de la manifestation de l'au-delà. L'observation et l'expérimentation ont mis en évidence des lois nouvelles :
Le spiritisme est une philosophie qui répond enfin aux questions fondamentales de l'homme :
Pour ceux qui s'interrogent sur le sens de la vie et sur l'éventuelle continuité au-delà du tombeau, le spiritisme apporte les réponses de ceux qui sont revenus décrire ce qui se passe après. Nous ne sommes pas le fruit du hasard... Le spiritisme par ses diverses études et recherches, au contact de l'au-delà, met en évidence l'esprit. - Il offre une définition de Dieu, le principe de toutes choses, une force amoureuse, éternelle et créatrice de l'univers et des esprits. - Il nous enseigne que l'au-delà est le milieu naturel de l'esprit, il se situe hors de la matière et se compose de l'âme des hommes qui ont vécu sur la terre. - Il explique que l'esprit créé simple et ignorant, va passer par tous les degrés de l'évolution au moyen de la réincarnation. - Il démontre que la communication est possible entre les hommes et les esprits grâce à des intermédiaires : les médiums. - Il prouve que le monde visible vit au milieu du monde invisible, avec lequel il est en contact perpétuel ; ces deux mondes réagissent incessamment l'un sur l'autre. Le souhait universel des esprits est que l'homme prenne conscience de sa spiritualité, se réalise au contact de l'au-delà et transforme ses sociétés. | Haut de page | |
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Résumé historique du spiritisme Évoquer le spiritisme de nos jours, c'est évoquer bien souvent une histoire méconnue, une histoire maltraitée par le temps, caricaturée par ignorance et pourquoi ne pas le dire, falsifiée à dessein. Sur la tête de ce mot, de cette histoire, se sont entassés les préjugés ; à tel point que le spiritisme n'évoque guère plus aujourd'hui que l'image désuète et ridicule des tables tournantes… Que cela n'en ait été que le babil, qui s'en souvient ? Et si quelquefois, le nom de son codificateur, Allan Kardec, est connu, c'est aussitôt pour le définir comme étant celui de " l'homme aux vœux ", enterré au cimetière du Père Lachaise, à Paris. Le spiritisme, en se réclamant Science dans l'étude de la nature, de l'origine et de la destinée des esprits ainsi que de leurs rapports avec le monde corporel ; le spiritisme en se réclamant Philosophie dans les changements moraux que la preuve de la survivance de l'âme impliquaient nécessairement, allait rencontrer bien des oppositions. Ces oppositions provinrent de ces intérêts qu'il venait bouleverser. Alors ils ont voulu faire de cette jeune science et de cette jeune philosophie, soit une religion, soit une superstition ; voilà la seule alternative qu'ils permettaient… Le caractère révolutionnaire du spiritisme a donc fait perdre à l'Eglise, son précepte de tolérance, érigé pourtant en dogme, et à la science officielle, son précepte d'objectivité, érigé pourtant en axiome. Toutes découvertes entraînant de profonds bouleversements provoquent chez la partie rigoriste, et qui est encore la partie majoritaire, cette sorte d'intégrisme : attachée aux pouvoirs, aux hiérarchies obscures du passé et à leurs ordres des choses, elle s'effraie quand les lueurs d'une aube nouvelle apparaissent. Alors qu'est ce que le spiritisme ? Quelle est son histoire ? Quelle est sa finalité ? C'est ce que nous voulons tenter d'expliquer sur ce site.
DEPUIS LES
ORIGINES
Pour toucher à la
question de l'âme et à sa manifestation, l'on
peut dire que le spiritisme existe depuis la nuit des temps,
depuis que l'homme est homme. Pour s'en convaincre, penchons
nous sur la bibliothèque universelle de
l'humanité, extirpons y les ouvrages des cultures qui
sont la base même de nos sociétés ; de
l'histoire de l'Egypte jusqu'à celle du peuple Celte
et de ses druides, de l'histoire des peuples
d'Amérique du Sud jusqu'à la Grèce,
l'histoire nous renseigne : sur tous les continents, et ce
depuis son aurore, l'homme a toujours su instinctivement
deviner la présence d'un élément
spirituel qui le dépassait. Les monuments qui ont
résisté à l'érosion des
siècles l'attestent. Et s'il fallait trouver encore
des avocats pour défendre cette vérité,
alors nous appellerions à la barre : Tacite,
Hérodote, Platon et tant d'autres… Leurs
ouvrages sont truffés de faits précis se
rapportant directement aux phénomènes
qu'évoque lui aussi, le spiritisme :
médiumnité, magnétisme, clairvoyance,
hypnose… L'idée de l'existence d'un principe spirituel est donc une idée vieille comme le monde ; c'est aussi la plus répandue. Il n'y a guère que l'orgueil de l'occident pour croire que le matérialisme est la religion officielle du monde. C'est oublier bien vite l'Asie et ses milliards d'habitants pour qui la réincarnation est une évidence ; c'est oublier encore l'Afrique et ses croyances ancestrales en la vie après la vie ; enfin, c'est négliger le continent sud-américain et ses millions de sympathisants spirites. A vrai dire, c'est bien l'idée du néant après la mort qui est une conception minoritaire sur ce globe. Il fallait tout de même le rappeler. Donc, nous pouvons dire que le spiritisme a toujours existé, car depuis toujours, des contacts ponctuels -provoqués ou spontanés- ont traversé l'histoire des hommes. Cependant, lorsque nous évoquons le mot spiritisme aujourd'hui, c'est à un spiritisme que nous qualifierons de moderne, auquel nous faisons référence, c'est à dire à une phénoménologie qui a pu être étudiée de près par des scientifiques de tous ordres. Il ne s'agit alors plus de répertorier et de croiser les témoignages anciens, mais de provoquer l'expérience, procès verbaux à l'appui.
On a coutume de dire que
" le spiritisme moderne " débute en 1847, avec les
sœurs Fox, à Hydesville, petite ville de
l'état de New York. Même si cela est faux, les
événements de Hydesville allaient apporter au
spiritisme une médiatisation internationale. De
là, après un effet de mode passé,
où faire tourner un guéridon était
devenu un jeu, des hommes de sciences allaient entreprendre
des recherches pour tenter d'expliquer ces
phénomènes, entendu qu'un effet a forcement
une cause. Ce n'est qu'en 1854 qu'un certain Hyppolyte Léon Denisard Rivail entend parler des tables tournantes. Ce docteur en médecine, bachelier es lettre et es science, parlant couramment l'anglais, l'allemand et le hollandais, auteur d'ouvrages scolaires remarqués et recommandés par la grave université de France, émule du célèbre pédagogue Henri Pestalozzi (lui même disciple de Rousseau), sera bientôt plus connu sous le nom d'Allan Kardec. Mais pour l'instant, M. Rivail ne voit dans cette histoire de tables tournantes, qu'un conte à dormir debout… Sollicité cependant par quelques uns de ses amis, membres de l'Académie Française et des Sciences, il étudiera une année entière l'ensemble de la phénoménologie spirite. Au bout de cette année d'étude, la conviction de cet observateur rigoureux est faite : de ce qu'il a vu, rien, pas même l'idée de fraude, n'est en mesure d'expliquer avec cohérence l'ensemble des phénomènes observés. Rien, excepté l'hypothèse spirite… Pour M. Rivail, il n'y a plus de place pour le doute : l'âme existe et elle continue de vivre par delà le tombeau. S'ouvre alors un champs d'investigations immense : tenter de saisir les lois qui unissent le monde des vivants et celui des désincarnés. Ce travail colossal, Allan Kardec allait en être le pionnier, bientôt suivi par de nombreux scientifiques.
LE TEMPS DES
PREUVES Après avoir dégagé les lois morales et philosophiques qui découlent du contact avec l'au-delà, après avoir jeté les premières définitions sur la médiumnité, expliqué et vulgarisé toute la logique de l'idée de réincarnation, après avoir passé au crible de la raison toutes les objections que l'on pouvait émettre devant le spiritisme, en un mot, après l'avoir codifié dans un grand nombre d'ouvrages, Allan Kardec se désincarne en 1869. Il laisse derrière lui un champs fertile : partout en Europe et aux U.S.A. des cercles spirites se forment, les revues traitant du sujet sont innombrables, la France à elle seule, compte plus de un million de spirites et de sympathisants… Sa force de travail et sa rigueur ont su fédérer ce grand mouvement spirite, à tel point que la presse parle, pour l'évoquer, du " parti spirite ", comme elle parlerait d'un " parti " politique. Allan Kardec rejettera ce mot de " parti ". Mais d'autres l'avaient déjà rejoint. Ils portaient pour nom Edison, Curie, Flammarion, Geley ; ils portaient pour nom Aksakof, Lombroso, Bozano, Crookes, Denis, Delanne… Car la communauté scientifique fut appelée à la rescousse ; par les spirites eux-mêmes d'abord, pour en finir avec les hypothèses de fraudes et autres hallucinations ; par les opposants ensuite, pour démasquer la supercherie spirite… Cela va être le temps des preuves, de toutes les preuves. Partout les séances expérimentales se multiplient sous l'égide d'hommes rompus à l'observation et aux sciences dites exactes. Sur les innombrables procès verbaux sont consignés les phénomènes observés : déplacements d'objets, matérialisations et dématérialisations de fantômes sous les yeux des expérimentateurs, photographies transcendantales, écritures directes dans des idiomes disparus ou des langues inconnues des assistants, moulages ectoplasmiques etc…etc… Tout cela dans les conditions de contrôles les plus stricts. Notons également que à une ou deux exceptions prêt, tous les chercheurs qui étudièrent sérieusement le spiritisme durant au moins quelques années, devinrent eux-mêmes convaincus de la survivance de l'âme et de sa possible communication avec le monde des vivants… De la fin des années 1850 jusqu'aux années 1910 donc, le spiritisme connaît une période d'expansion extraordinaire. La première guerre mondiale marque un triste temps d'arrêt ; mais celui-ci sait reprendre toute sa vigueur ensuite jusqu'à la fin des années 1920.
ENSOMMEILLEMENT DU
SPIRITISME
Là , en effet, disparaissent les grands chefs de file du mouvement spirite. A ceci s'ajoute l'amorce d'une crise économique. Dans ses plis sombres, un autre drame funèbre se prépare : la seconde guerre mondiale. Ces raisons combinées marquent l'essoufflement du spiritisme. Les cercles spirites n'étant plus " fédérés " en quelque sorte, par des leaders naturels s'imposant par la qualité de leur travail - et donc leur médiatisation - et de leur dévouement, chacun travaille de son côté, de manière anarchique, sans aucune rigueur et sans contrôle sérieux. Oubliés donc, les conseils des anciens ; en séance, on accepte tout et n'importe quoi, ou à peu prêt. L'inconscient, un des écueils de la médiumnité, pourtant déjà remarqué en leurs temps par les pionniers, fait des ravages. Des théories, jamais vérifiées et corroborées par d'autres groupes, des théories en complètes contradiction avec les enseignements déjà reçus voient le jour ; on ne sert plus le spiritisme mais on se sert du spiritisme ! C'est dans ce contexte que naissent certains mouvements, comme celui de madame Blavadsky et tant d'autres, de nature ésotérique, reprenant à leur compte les théories spirites, en prenant soin d'y retrancher tout ce qui les gêne pour les remplacer, soit par des concepts purement inventés, soit puisés aux sources de l'Inde… La science officielle ne se montre pas plus inspirée. Il semble qu'aucun chercheur n'ait le cran de poursuivre les travaux de ses illustres aînés. Au contraire, certains vont adopter la même démarche que nous avons vu pour les courants ésotériques naissants ; c'est à dire étudier les faits spirites mais en y retranchant, dans l'explication qui en est faite, tout ce qui gêne… et ce qui gêne, c'est la survivance de l'âme. Alors, sans remettre en cause la phénoménologie spirite, on en explique les mécanismes, ou on tente de le faire, par les capacités extraordinaires du cerveau : c'est la naissance de la métapsychique qui va devenir bientôt, la parapsychologie. La métapsychique affirme donc, pour ne pas rester devant une inconnue, que tous les phénomènes spirites sont les effets du cerveau, cet autre inconnu. Pour éviter un précipice, elle se jette dans un gouffre. Tout ceci reste vrai pour le sol européen et nord américain, car simultanément le spiritisme s'est répandu avec force en Amérique du Sud, et notamment au Brésil. On peut seulement regretter qu'il soit vécu là bas comme une religion. Cependant il a le mérite d'exister et la tâche n'est pas aisée. Il faut souligner l'engagement social du mouvement spirite sur ce continent, qui, pour aller au plus pressé, est souvent à l'origine de la création d'écoles, de dispensaires, de centre de thérapie… S'est aussi créé depuis plusieurs années maintenant une grande confédération panaméricaine, la CEPA, et qui fédère un peu plus chaque année, les groupes spirites désireux d'un retour au source, dans la pratique d'un spiritisme " Kardéciste " où la rigueur en matière d'étude, remplace la croyance.
LE SPIRITISME
AUJOURD'HUI
La rigueur, c'est bien de cela dont il s'agit aujourd'hui dans le renouveau spirite qui existe : continuer le travail en exhumant l'œuvre passée, avec cependant une dimension nouvelle et intellectuelle, car le temps des preuves est passé. Aux phénomènes dits " physiques " , ont succédé les phénomènes dits" intellectuels". L'au-delà ne se manifeste plus pour nous faire voir ou pour nous faire croire mais d'avantage pour nous faire penser et nous faire comprendre. Maintenant que les esprits ont apporté la preuve de leur survivance, ils nous demandent à présent de réfléchir sur cette réalité. C'est donc un appel au Père, un appel à toutes les métamorphoses sur une planète où l'homme meurt encore de froid et de faim, non par absence de richesse, mais plus terrible encore, par absence de générosité et d'amour. L'aspect révolutionnaire du spiritisme n'a donc pas échappé à quelques uns qui tentent encore de le caricaturer. La finalité spirite n'est certainement pas le triomphe du spiritisme pour le spiritisme. Sa finalité est la fin de toutes les souffrances, sur Terre comme dans l'au-delà qui n'en est que le reflet. De ce point de vue, le caractère politique de la troisième révélation, sans qu'aucune connotation religieuse ne vienne entacher cette expression, s'affiche nettement. Pour n'être qu'un outil, le spiritisme réclame son but, le bonheur des hommes dans un monde libéré de toutes les haines et de toutes les tentations de dominations ; la liberté des hommes.
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Biographies
Allan Kardec H.L. RIVAIL est né à LYON en 1804. On aurait cru que, comme tous les membres de sa famille, il serait entré au barreau ou dans la magistrature. Mais, il n'en fut rien. Dès sa première jeunesse, il se sentit attiré vers les sciences et la philosophie. Il fit ses premières études à LYON, puis, il compléta son bagage scolaire à YVERDON (Suisse) auprès du célèbre professeur PESTALOZZI, dont il devint bientôt le collaborateur intelligent et dévoué. A vingt-deux ans, le jeune RIVAIL était docteur en médecine et, linguiste distingué, parlait l'anglais, l'allemand, l'espagnol et l'italien. Il vint à Paris et fonda une institution rue de Sèvres qui obtint rapidement un grand succès. Mais des revers de fortune l'obligèrent à un travail opiniâtre, et c'est de cette époque que datent les précis d'histoire, de géographie, de physique, de chimie... qui firent sa réputation universitaire. Un de ses travaux sur la pédagogie fut couronnée par l'Académie française. Il fonda des cours gratuits du soir et finit par triompher de la mauvaise fortune. C'est en 1854, que RIVAIL entendit parler pour la première fois des tables tournantes. Sollicité par ses amis d'assister à des séances, il ne s'y refusa pas et commença à s'y intéresser vivement. Il reçut un jour une communication d'un esprit protecteur, qui lui disait, entre autres, l'avoir connu dans une existence précédente, alors qu'au temps des Druides, ils vivaient ensemble dans les Gaules ; il s'appelait alors, Allan KARDEC, et il lui promit de le seconder dans la tâche très importante qui lui était assignée. Les renseignements recueillis par RIVAIL, au cours des séances, furent réunis en un livre "Le livre des Esprits" qu'il signa du nom d'Allan KARDEC. En 1858, il créa un journal "La revue Spirite". La tâche fut rude ; en butte à toutes les calomnies, au ridicule, dont on voulait le couvrir, il avança courageusement, se mit en rapport avec les spirites du monde entier, et réunissant toutes les communications reçues, il publia successivement : Le livre des Médiums, l'Évangile, la Genèse, le Ciel et l'Enfer, qui sont restés les livres fondamentaux du spiritisme. Atteint d'une maladie de coeur, fatigué par tant d'efforts, Allan KARDEC mourut le 31 Mars 1869, à l'âge de 65 ans. Ayons de la reconnaissance pour celui qui, bravant les risées, le ridicule, sut sacrifier sa vie pour le triomphe d'une si belle idée : Prouver que les morts vivent au-delà du tombeau. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris. Sa sépulture est en forme de dolmen, rappelant une vie antérieure où il fut druide.
“La vie et l'oeuvre d'Allan Kardec” par André Moreil Voici un ouvrage publié en 1977. André MOREIL a réuni une documentation complète sur la vie d'Allan KARDEC s'inspirant en partie d'une ancienne biographie du maître, de Henri SAUSSE. La première partie de l'ouvrage comporte un résumé historique et théorique sur le spiritisme. La deuxième partie concerne la vie d'Allan KARDEC proprement dite. André MOREIL présente l'histoire du jeune RIVAIL, élève et disciple de PESTALOZZI, puis ensuite, le pédagogue infatigable qu'il fut jusqu'en 1854. L'auteur met l'accent sur l'aspect humaniste et sur le sens pédagogique de RIVAIL avant de découvrir la communication avec l'au-delà. La vie d'Allan KARDEC consacrée au spiritisme à partir de 1854, nous est présentée avec un maximum de détails historiques. Le troisième chapitre est un résumé de chacun des ouvrages d'Allan KARDEC.
Les autres
pionniers
Retrouvez la vie des pionniers du spiritisme d'Europe et d'Amérique Latine en cliquant sur l'image :
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La finalite spirite ( Message de l'esprit d'ALLAN KARDEC reçu le 10 mars 1985 par incorporation ) " Notre présence parmi les hommes dans la formule spirite doit apporter à la Terre une réponse globale à l'ensemble de ses problèmes. L'entrée en contact avec les esprits doit, par conséquent, nécessiter de la part des spirites une exigence qualitative dans nos rapports, et traduire le besoin de combler l'ignorance de la nature humaine en tout domaine. Le spiritisme répond, dans sa définition, aux critères de la science et de la philosophie. Il implique, de la part des communicants, des attentes relevant de ces deux aspects de la réflexion intellectuelle. Le spirite ne vit pas dans l'au-delà, dans le refus de la réalité physique, matérielle et sociale de son existence. Le spirite, conscient de son éternité et de la relativité de ses connaissances, utilise le contact avec l'invisible dans le but de transformer sa conscience, de partager sa métamorphose dans la proposition d'une société plus juste, à dimension planétaire. Ne souffrant d'aucune sorte de dogme et de rite initiatique, le spiritisme s'adresse à tous les hommes avides de connaissance et d'émancipation morale et intellectuelle. L'homme spirite dépasse les frontières habituelles du raisonnement établi. Il sait que le corps provisoire est là pour le conduire vers l'amélioration de son esprit qui n'aura pas de fin. Il sait que l'univers est peuplé de milliers de planètes habitées et que la puissance affective dans les sociétés de la Terre doit, un jour, disparaître au profit de la reconnaissance de la vie extra planétaire. L'homme spirite est aussi un homme de raison, ce qui met un terme à toutes les supputations hermétiques de l'occultisme, de l'ésotérisme et de la magie qui sont des formes de pensées à la foi élitistes et oppressives. L'homme spirite a compris que la seule réponse au mal porte pour nom l'amour dans la connaissance ; que cet amour et cette connaissance sont accessibles à tous dans l'origine divine de la vie. L'homme spirite est conscient du rythme naturel de l'évolution universelle ; il sait que la lutte pour le bien exige de sa part l'aide aux esprits inférieurs qui environnent sa planète et agissent sur les esprits incarnés. L'homme spirite est avant tout un individu conscient que son individualité ne veut rien dire sans les autres, incarnés ou désincarnés. Il refuse, par conséquent, les propositions idylliques de nirvana personnel égoïste et avilissant. L'homme spirite est l'homme de demain, l'artisan rigoureux de l'avenir, le fondateur de l'idéal astral à la lumière des messages qu'il reçoit. Toutes les espèces vivantes de la Terre et des mondes habités évoluent dans un désir directionnel de caractère attractif que je nomme Dieu. Le spiritisme renaissant trouvera son envol pour ceux qui auront su à quelle place le situer. Les puissances supérieures désincarnées ne se manifesteront jamais aux groupes inférieurs incarnés qui ne cherchent rien, en exigeant des esprits qu'ils s'emparent de leur vie. Devenus responsables et conscients dans la reconnaissance de leur dimension divine, les hommes de demain auront fait de la Terre une sphère supérieure dans la loi de l'Amour. C'est ainsi que celui qui vous protège définit en l'instant la finalité spirite. " ALLAN KARDEC |
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